Energies renouvelables
Les chaufferies et réseaux de chaleur bois de Saint-Flour Communauté
Au titre de la lutte contre le changement climatique, le territoire se mobilise depuis près de 10 ans en faveur de la production d’énergies locales et renouvelables, notamment par la construction de plusieurs réseaux de chaleur bois.
4.4 millions d’euros ont d’ores et déjà été investis pour développer le bois énergie.
Trois réseaux de chaleur et/ou chaufferies bois sont en service :
– Le réseau de chaleur bois du Crozatier
– La chaudière bois du centre aqualudique
– Le réseau de chaleur bois de Volzac
En consommation, les trois réseaux de chaleur, réalisés entre 2007 et 2013, représentent 3 200 tonnes de bois par an, soit une substitution d’environ 700 000 litres de fioul équivalent par an et 1850 tonnes de CO2 non dégagées dans l’atmosphère chaque année. Ce qui représente une économie, sur 20 ans, de 14 millions de litres de fioul et 37 000 tonnes non dégagées dans l’atmosphère.
Ces choix sont également motivés par la volonté de soutenir la filière bois très présente sur le territoire, dans une logique d’économie circulaire et d’économie responsable basée sur les filières et richesses locales.
Soucieux de garder la maîtrise de la gestion des réseaux de chaleur et chaufferies bois, les élus de la communauté de communes ont créé, le 18 octobre 2007, une Régie communautaire de distribution de chaleur (Service Public Industriel et Commercial, régie à autonomie financière) pour la vente de chaleur aux différents utilisateurs. La régie gère actuellement le réseau de chaleur bois du Crozatier, la chaufferie bois du centre aqualudique et le réseau de chaleur bois de Volzac.
Forts de ces expériences, les élus ont engagé les études pour la construction d’un quatrième réseau de chaleur bois, en secteur urbain à Saint-Flour.
Le réseau de Besserette vise à alimenter 18 bâtiments existants, essentiellement des bâtiments publics (gymnases, hôpital, lycées, collège, école, logements HLM…), situés autour de la rue du Cézallier, de la rue Etienne Mallet, de l’avenue de Besserette, de la rue Marcellin Boudet et de la rue Blaise Pascal. La chaufferie centrale sera quant à elle édifiée sur une parcelle située le long de l’avenue de Besserette.
