Conférence des maires du 27 juin 2018 l’avenir du traitement local des déchets en question

Nouvelle conférence des maires de Saint-Flour Communauté mardi matin sous la présidence de Pierre Jarlier au village d’entreprises. Lieu d’information, d’échange et de réflexion sur les enjeux à venir de la Communauté de communes, cette réunion a permis d’évoquer de nombreux sujets dont la question de la collecte et du traitement des déchets qui subit des contraintes règlementaires et financières de plus en plus fortes.
Des explications précises ont été données aux élus qui ont débattu de l’avenir de ce service.
La communauté de communes assure la collecte des déchets ménagers avec 58 tournées organisées sur l’ensemble de son territoire et dispose de deux déchetteries à Pierrefort et Saint-Flour.
Le Sytec est en charge de la gestion et du traitement des déchets soit en enfouissement, soit en filière de valorisation qui lui apporte une source de revenus importante.
Les coûts de Traitement augmentent considérablement
Aujourd’hui, les coûts de traitement augmentent considérablement en raison de taxes de plus en plus lourdes et de normes de plus en plus contraignantes.
Demain, le traitement obligatoire de nouveaux produits, en particulier de certains plastiques, qui ne sont actuellement pas recyclables, pourrait mettre en difficulté le mode de gestion actuel du SYTEC qui affiche pourtant une situation comptable seine et des coûts de traitements pour les particuliers parmi les plus faibles de la région. C’est le maintien même du centre de tri et du centre d’enfouissement des Cramades qui pourrait être en question.
Pourtant les collectivités se mobilisent pour faire des économies d’échelle. Le Sytec cherche à faire baisser les tonnages des déchets ultimes, les plus onéreux et Saint-Flour Communauté étudie la réorganisation des tournées de collectes pour l’optimiser avec le nouveau périmètre communautaire.
Pour Pierre JARLIER : « La fermeture du centre de tri et du site de traitement local auraient des incidences sociales et financières très importantes qui seraient impactées sur la facture des contribuables. Bien sûr, nous devons faire des efforts collectifs mais il faut aussi que ces nouvelles exigences ne changent pas tous les six mois et soient compatibles avec les capacités de contribution des familles surtout en milieu rural où la densité démographique est faible.»
Compte tenu de l’enjeu de ces évolutions, les élus ont décidé de saisir à nouveau les parlementaires.