Réseau de chaleur bois de Besserette à Saint-Flour : le chantier bientôt démarré
Lors du conseil communautaire qui s’est tenu ce mardi 24 juillet, deux délibérations ont concerné la construction du réseau de chaleur bois du quartier de Besserette à Saint-Flour. Un peu plus tôt dans la journée, les entreprises et les futurs abonnés se sont retrouvés sur place autour de Pierre JARLIER, président de Saint-Flour Communauté, et d’Agnès DUVAL, directrice de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) Auvergne-Rhône-Alpes, partenaire de cette opération structurante (1).
(1) Cette opération de 4, 57 M€ recevra des participations de l’ADEME (2,35 M€) et de l’État au titre du TEPCV – Territoire à Energie Positive et pour la Croissance Verte (300 000 €)
Début du chantier en septembre pour une opération d’envergure
Il s’agit d’un projet important, dont le chantier va s’ouvrir en septembre après 5 ans d’études. Le réseau de chaleur bois de Besserette alimentera, pour l’hiver 2019-2020, 17 établissements publics de ce quartier de Saint-Flour. « C’est le quatrième réseau de chaleur bois que nous mettons en fonction, a rappelé Pierre JARLIER. Nous poursuivons notre engagement pour la transition énergétique en valorisant la ressource locale en bois et en créant de l’économie circulaire profitable aux entreprises de notre territoire. Mais cette transition énergétique, nous la voulons raisonnée en étudiant toutes les pistes dans le respect de nos spécificités et en particulier de nos paysages. »
Une vigilance pour éviter un trop grand impact du chantier
La réalisation de 2,8 km de réseaux demandera beaucoup d’exigence dans la conduite des travaux sur une artère importante de Saint-Flour et en particulier le carrefour « Pompidou ». Certaines interventions se feront de nuit. La circulation sera réduite sur une demi-chaussée. « Tout sera fait pour minimiser l’impact du chantier, en collaboration avec la ville de Saint-Flour », a précisé Pierre JARLIER.
Un équipement aux nuisances limitées
La nouvelle chaufferie sera en capacité de fournir 6 500 Mégawatts heure d’énergie par an avec une consommation de 3 067 tonnes de bois. Grâce à un système de filtres, les rejets dans l’atmosphère, qui se substitueront aux équipements de chauffage des différents abonnés, seront équivalents à 8 cheminées ouvertes ou 22 inserts consommant 3 stères de bois chacun. L’approvisionnement représentera 1 camion tous les trois jours en moyenne sur l’année.
