Au titre de la lutte contre le changement climatique, le territoire de Saint-Flour Communauté se mobilise depuis près de 15 ans en faveur de la production d’énergies locales et renouvelables, notamment par la construction de plusieurs réseaux de chaleur bois.
Cette volonté politique et ce souci d’exemplarité se traduisent par la fixation d’objectifs ambitieux quant à la performance énergétique des bâtiments publics. A titre d’exemple, trois réseaux de chaleur ont été réalisés entre 2007 et 2013, représentant une consommation de 3 200 tonnes de bois par an. Cela correspond à une substitution d’environ 700 000 litres de fioul équivalent par an et à 1 850 tonnes de CO2 non dégagées dans l’atmosphère chaque année ; soit une économie, sur 20 ans, de 14 millions de litres de fioul et 37 000 tonnes de CO2 non dégagées dans l’atmosphère.
Ces choix sont également motivés par la volonté de soutenir la filière bois très présente sur le territoire, dans une logique d’économie circulaire. Le projet territorial de Saint-Flour Communauté participe ainsi à la promotion d’une économie responsable basée sur les filières et richesses locales.
La lutte contre le changement climatique repose également sur la maîtrise des consommations énergétiques dans l’habitat individuel. En s’engageant, en 2012, en faveur d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat et dans la mise en œuvre du programme « Habiter mieux », Saint-Flour Communauté a fait de la lutte contre l’habitat indigne et la précarité énergétique une priorité d’action de son Agenda 21. Elle mobilise les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif avec une volonté affirmée d’aider les ménages les plus modestes. La création d’une maison de l’habitat/centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, abritant un point d’info énergie, véritable outil de sensibilisation auprès du grand public, viendra renforcer l’action de la collectivité.
De plus, le territoire de Saint-Flour Communauté a été labellisé « Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte » (TEPCV) en 2015. En s’inscrivant dans cette démarche, la collectivité conforte sa position affichée en matière de développement durable et bénéficie d’un appui financier spécifique de l’État pour l’accompagner dans son programme d’actions.
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Accompagner sa politique de lutte contre la précarité énergétique des bâtiments publics ;
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Réduire l’impact énergétique des déplacements ;
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Réduire la consommation énergétique des bâtiments publics ;
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Préserver la biodiversité ;
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Le développement de l’éducation à l’environnement et de l’écocitoyenneté.
